Pour beaucoup, l’avion est devenu une activité banale, tandis que pour d’autres, il reste le moyen de transport privilégié pour les vacances qui les mèneront vers la destination de leurs rêves. Cependant, quelle que soit la fréquence à laquelle ils prennent l’avion, certains passagers souffrent d’aérophobie et n’apprécient guère de se retrouver à 12 000 mètres d’altitude.

Pour vaincre la peur de l’avion, outre l’aide psychologique appropriée, il existe quelques secrets d’avion qui, s’ils sont connus, apporteront un peu plus de sérénité aux passagers les plus craintifs. Il ne s’agit pas de codes secrets que l’on peut entendre pendant le vol, mais de curiosités qui vous feront vous sentir beaucoup plus en sécurité.

1. Les pneus d’avion

Le décollage et l’atterrissage sont, en général, les moments les plus critiques des vols. Il est donc intéressant de connaître la résistance et la durabilité des pneus qui assureront le bon déroulement du voyage.

À première vue, les voyageurs peuvent penser que les pneus d’avion sont identiques aux pneus de voiture, mais en réalité, ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Tout d’abord, ils ne sont pas gonflés à l’air, mais à l’azote sec. Cela évite qu’ils ne s’enflamment sous l’effet des brusques changements de température.

Dans un avion à 12 000 mètres d’altitude, la température de l’air peut atteindre moins 50 degrés, alors qu’à l’atterrissage, les pneus peuvent atteindre 200 degrés.

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2. Ailes et carburant

Vous êtes-vous déjà demandé où était stocké le carburant dans un avion? Pour les non-initiés, la logique veut qu’il soit stocké dans un réservoir situé dans la soute de l’avion, mais en réalité, il est généralement réparti dans différents compartiments de l’avion.

Les ailes des avions commerciaux possèdent un revêtement intérieur qui en fait des compartiments étanches pouvant être remplis de carburant, on parle alors d’aile mouillée.

En outre, le fait de transporter du carburant dans les ailes génère un poids dans les ailes, qui sert à compenser la différence entre les forces exercées par l’aile et le fuselage.

3. Foudre et tonnerre

L’une des principales craintes lorsque l’on prend l’avion concerne les mauvaises conditions météorologiques.

La foudre peut provoquer une véritable frayeur, mais l’impact d’une décharge électrique sur le fuselage d’un avion ne présente aucun danger pour ses passagers. En effet, selon certaines statistiques, un avion est frappé par la foudre toutes les 1 000 heures de vol, mais ces décharges électriques ne causent généralement pas de dommages aux avions.

Un avion résiste à la foudre parce qu’il conduit l’électricité, agissant comme une cage de Faraday. Cet effet est présent dans de nombreux appareils que nous utilisons habituellement, tels que les câbles, les micro-ondes, les voitures et les avions.

Par conséquent, si la foudre frappait un avion, on constaterait qu’elle entre par une extrémité de l’avion et ressort par l’autre sans affecter ni les passagers ni les moteurs.

4. Masques d’urgence

En cas de dépressurisation de la cabine de l’avion, des masques d’urgence nous aideront à respirer normalement jusqu’à l’atterrissage de l’avion. Ces masques ont une autonomie d’un peu plus de 15 minutes, car c’est le temps qu’il faut à un avion pour atterrir en cas d’atterrissage d’urgence ou d’amerrissage brutal.

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Où stocker l’oxygène dont on a tant besoin en cas d’urgence ? Le plus surprenant, c’est qu’il n’y a pas de réservoirs d’oxygène à bord, car ils sont extrêmement lourds et prendraient trop de place.

Les masques à oxygène fonctionnent donc grâce à une petite réaction chimique qui se produit lorsque vous tirez sur les sangles du masque et qui entraîne la liaison de divers composés non gazeux riches en oxygène, tels que le chlorate de sodium, le peroxyde de baryum ou le perchlorate de potassium. La réaction libère l’oxygène et vous pouvez alors respirer normalement.

5. Fenêtre avec la meilleure vue

Les grands voyageurs ont certainement remarqué de petits triangles noirs à certains endroits de l’avion. Ces marques, généralement situées au-dessus des hublots centraux, indiquent qu’il s’agit de l’endroit idéal pour bénéficier de la meilleure vue.

La fonction de ce marquage n’est pas de signaler le meilleur endroit dans l’avion pour profiter d’une balade à travers les nuages avec les vues les plus privilégiées, mais d’être l’endroit clé pour que l’équipage connaisse l’état des volets et des ailerons en temps réel.

C’est aussi l’endroit où l’on peut savoir si les ailes (en cas de températures glaciales) sont dégivrées et prêtes à prendre l’air.

6. Aéronefs à la casse

Les avions de ligne peuvent voler pendant environ 25 ans, mais que se passe-t-il lorsqu’ils atteignent cet âge ? Nombre d’entre eux sont transformés en avions-cargos afin de prolonger leur durée de vie, tandis que d’autres sont prêts à être mis au rebut.

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Selon certaines estimations, environ 300 avions sont retirés du service chaque année. Le recyclage est important et, dans le cas d’un avion pesant plus de 100 tonnes, il est crucial, car il contient des métaux, des plastiques et d’autres matériaux qui peuvent mettre des millions d’années à disparaître.

La bonne nouvelle, c’est que 85 % des matériaux d’un avion peuvent être recyclés et qu’il existe des entreprises qui le font à l’aide d’équipements spécialisés et de machines lourdes.

Elsa est une véritable passionnée du voyage et adore découvrir de nouveaux horizons. Elle est constamment en quête de nouvelles expériences enrichissantes, que ce soit en se perdant dans les marchés animés ou en parcourant les sentiers moins fréquentés.

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